i don't want to see this screen anymore !
-= no more bleeding no more itching no more hiding no more pain no more awkwardeness or uneasiness
i'll try shutting off the screen for a while, see what happens. the results could be quite interesting =-
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En réalité, rien n'a changé.
Pas de
"renouveau". Pas de suite dans les idées. Pas de suite entre le vouloir
et la volonté, et la volonté et l'action. Juste des spasmes d'hilarité
et euphorie.
"Les troubles bipolaires (psychose maniaco-dépressive) sont des troubles de l'humeur, ce qui signifie que leurs symptômes sont constitués de perturbations ou d'anomalies de l'humeur. La dépression majeure est une maladie plus courante, dont les symptômes sont principalement une humeur "affaiblie". Les troubles bipolaires comportent des épisodes de manie et de dépression graves. La personne passe d'un état excessivement heureux et irritable, à un état de tristesse et de désespoir, et ainsi de suite avec dans l'intervalle des périodes d'humeur normale."
"Les épisodes dépressifs sont marqués par des symptômes que l’on
retrouve dans les autres formes de dépression :
tristesse extrême et permanente, perte d’intérêt
pour toutes choses, irritabilité, troubles du
sommeil, manque d’énergie, troubles de la mémoire ou de la concentration, troubles de l’appétit, pensées de mort et de suicide…"
"Les
épisodes maniaques sont marqués par une humeur
euphorique, une énergie permanente et démesurée, une
activité débordante voire une grande agitation,
une surestimation de ses capacités, un sommeil réduit
à quelques heures sans entraîner de fatigue, un accroissement de
l’appétit sexuel, un jugement erroné sur la réalité, consistant à
méconnaître les difficultés et les problèmes,
et notamment à ne pas s’apercevoir du caractère anormal
de son propre état."
"Tous
les degrés de l’humeur peuvent se rencontrer dans
le syndrome maniaco-dépressif, depuis la dépression
sévère (accès mélancolique) jusqu’à
l’exaltation extrême (accès maniaque), en passant par la dépression modérée ou les périodes d’humeur normale."
Que je ne l' oublie pas !
Les choses sont telles qu'elles sont en ce moment. D' autres, à ma place, se gazéfiraient. D'autres échoueraient sur une hypothétique banquise. Quel bonheur, se gazéfier et se disperser à la manière de tout le monde ! Je n'y arrive pas. En fait, je le fais, mais d' une manière déplaisante.. En tout cas il est certain que je m'échoue. Fiel, il est temps ! Très tristement, exactement comme depuis des années.
Angoisse et ennui, constants. Et profonds. Réjouissant. S'il est de moment où dans ma vie, je ne dois être passif, c'est sans aucun doute maintenant. Après tout cet été et ses évènements, je sens - plus que jamais ! - l' heure et les astres comme s'allier pour ne jamais retarder. Il est des expériences plus frustrantes de le savoir, de le sentir au plus profond de ses os et fibres, et ne rien y faire. Quel est mon problème ? Ce n'est certainement rien de plaisant. Malheureusement, il est aussi de ces gens qui font délibérément ce qu'il ne voudraient pas.
Comme je disais, il serait vraiment temps d' agir. On peut faire tant de choses en peu de temps : je ne fais rien et j'y consacre toutes mes forces. Proférer ces âneries est certes ridicules, mais c'est tout ce qu'il me reste de possible à faire, après deux jours de clausure (un mois ? des années ?). Il est l' heure pour moi de frotter les yeux de leur sable. Au final, il avait bien raison. Trop de virtuel !
Ah, ce bon vieux Bach. Où serait le monde sans lui ?
Peut-être qu'après tout je devrais arrêter d'écouter de la musique.
"… giunsi a Venezia, e passando pel Canal Grande bagnai la mia stanchezza nell’ombra umida e trasparente ove il marmo esalava ancora la sua spiritualità notturna…"
Pour autant que cela me concerne, quand je repense à cet instant sur les quais, les voûtes auraient pû se déchirer et se vider de leur chromatismes, je ne l'aurais remarqué. La pertinence mille fois fulgurante de ces quelques evènements formant un équilibre si rare et sublime.. Je me demande quand il y aura une prochaine fois, peut-être bien jamais. Tant mieux, la dilution dénaturerait l'ensemble. Si cette saltimbanque savait son rôle..
Même un jour après je ressent encore physiquement les relents d' exaltation et euphorie, si intoxicants..
Si j'ai raison quand je dis que les choses sur lesquelles les gens insistent et y consacrent le plus d'attention (je pense spécifiquement aux règles et autres "il faut") sont précisément les choses qu'ils ont le plus de difficultés à contrôler et suivre..
Changer de vie ? Après observation et réflexion, il semble que pour ce genre de chose, une personne doit forcément passer par une transformation intérieure très grande, et très possiblement traumatisante pour ce qu'elle était avant. Ou pas ? Parfois l'impression est que le meilleur moyen de changer et tout simplement de le faire, sans même presque y prêter attention. C'est d'ailleurs précisément ce qui se passe : on change, tout simplement - et surtout sans le décider. Car décider de changer serait de demander à une pierre de tomber plus ou moins vite, à une fleur d'éclore. Ces choses sont tout à fait réalisables, mais le contexte est primordial et décideur de ce processus - et c'est précisément l'acteur, qui évolue dans ce contexte, qui a le moins de pouvoir sur les lois pour lui immuables qui l'entourent. Ces dernières sont aveugles, sourdes et muettes. Il faudrait pouvoir tenir la foudre de ses propres mains..
Qui sait ?